Médicament flixonase – Indications, Posologie, Contre-indications …

identification du medicament

formes et présentations
suspension pour instillation nasale à 50 µg /dose : flacon pulvérisateur avec pompe doseuse assurant 120 doses.

composition
fluticasone (dci) propionate 50 µg
excipients : glucose anhydre, cellulose microcristalline et carmellose sodique, alcool phényléthylique, chlorure de benzalkonium, polysorbate 80, acide chlorhydrique dilué, eau purifiée.

classe phamacotherapeutique
glucocorticoïde par voie locale.

indications

la propionate de fluticasone en spray nasal aqueux est indiqué dans :
la prophylaxie et le traitement de la rhinite allergique saisonnière, y compris le rhume des foins.
le traitement de la rhinite pérannuelle.

posologie et mode d’administration

posologie
traitement de la rhinite allergique saisonnière et pérannuelle, chez l’adulte et l’enfant de plus de 12 ans : 200 µg en une prise par jour, soit 2 pulvérisations de 50 µg dans chaque narine, 1 fois par jour le matin. elle peut être diminuée à 100 µg par jour une fois l’amélioration des symptômes obtenue.
traitement de la rhinite allergique saisonnière et pérannuelle, chez l’enfant de 4 ans à 12 ans : 100 µg en une prise par jour, soit une pulvérisation de 50 µg dans chaque narine, 1 fois par jour le matin. la posologie maximale est de 2 prises par jour de 200 µg chez l’adulte et l’enfant de 12 ans et plus, ou de 2 prises par jour de 100 µg chez l’enfant de 4 à 12 ans.
la mise en route et la durée du traitement sont fonction de l’exposition allergénique.

mode d’administration<span style= »fontsize: small; »</span>
voie nasale.

contreindications

allergie à l’un des constituants,
trouble de l’hémostase, notamment epistaxis,
infection orobucconasale et ophtalmique par herpès simplex virus.
enfant de moins de 4 ans, en l’absence de données cliniques.

mises en garde et précautions d’emploi

l’administration conjointe de corticoïde par voie nasale chez les patients sous corticothérapie orale au long cours ne dispense pas des précautions nécessaires lors d’une réduction des doses de corticoïdes par voie orale. cellesci seront diminuées très progressivement et le sevrage devra être effectué sous surveillance médicale attentive (à la recherche de l’apparition de signes d’insuffisance surrénale aiguë ou subaiguë), se prolongeant audelà de l’arrêt de la corticothérapie générale. le risque d’effets systémiques de freination corticosurrénalienne et de retentissement sur la croissance est majoré en cas d’administration concomitante d’une corticothérapie par voie inhalée ou, à fortiori, par voie systémique.
l’administration locale par voie nasale de corticoïde n’est pas recommandée chez les patients ayant présenté récemment une ulcération de la cloison nasale, ou ayant subi une intervention ou un traumatisme au niveau du nez, tant que la guérison n’est pas complète.
avertir le patient qu’il s’agit d’un traitement régulier et continu, et qu’un délai de plusieurs jours de traitement peut être nécessaire avant d’observer les effets sur les symptômes de la rhinite allergique.
il conviendra d’assurer la perméabilité des fosses nasales pour assurer la diffusion optimale du produit. en avertir le patient en lui conseillant de les assécher par mouchage avant l’instillation. en cas d’obstruction nasale majeure, un examen orl doit être pratiqué.
en cas de tuberculose pulmonaire, d’infection mycosique pulmonaire, l’instauration d’une surveillance étroite et d’un traitement adapté s’impose.
en cas de traitement prolongé, des examens détaillés de la muqueuse nasale s’imposent.

sportifs
l’attention des sportifs sera attirée sur le fait que cette spécialité contient un principe actif pouvant induire une réaction positive des tests pratiqués lors des contrôles antidopage.

interactions

les concentrations plasmatiques retrouvées après inhalation étant faibles, le risque d’interactions médicamenteuses entraînant un retentissement clinique est en général peu probable. néanmoins, ii conviendra de rester prudent en cas d’administration concomitante de produits inhibiteurs puissants du cyp3a4 (par exemple kétoconazole, ritonavir) lors d’un traitement par fluticasone, en raison du risque d’augmentation des concentrations plasmatiques de propionate de fluticasone. toute augmentation de l’exposition systémique survenant lors de traitements associés pendant une période prolongée peut entraîner une majoration de l’effet freinateur sur l’axe corticosurrénalien. quelques cas décrivant un retentissement clinique lié à ce type d’interaction ont été rapportés.

grossesse et allaitement

grossesse :
le passage systémique de corticoïde administré par vole nasale est faible. chez l’animal, l’expérimentation met en évidence un effet tératogène variable selon les espèces.
dans l’espèce humaine, les études épidémiologiques n’ont décelé aucun risque malformatif lié à la prise de corticoïdes lors du premier trimestre. lors de maladies chroniques nécessitant un traitement durant toute la grossesse, un léger retard de croissance intrautérine est possible.
une insuffisance surrénale néonatale a été exceptionnellement observée après corticothérapie générale à doses élevées. il semble justifié d’observer une période de surveillance clinique et biologique du nouveauné.

allaitement :
le passage du propionate de fluticasone dans le lait n’a pas été étudié. néanmoins, les autres corticoïdes sont excrétés dans le lait.
par conséquent, bien que le passage systémique par vole nasale soit faible, par prudence, comme pour tous les corticoïdes, la prescription pendant l’allaitement ne doit être envisagée que si nécessaire.

effets indésirables

effets locaux :
possibilité d’assèchement et d’irritation des muqueuses nasales et de la gorge, d’épistaxis, de céphalées, de goût et d’odeur désagréables.
rarement ont été rapportées des réactions d’hypersensibilité (prurit, éruptions cutanées, oedème de quincke).
ont également été décrits des cas d’infections à candida albicans nasales et pharyngées lors d’un traitement local par corticoïde. il conviendra dans ce cas d’interrompre la corticothérapie par voie nasale et d’envisager la mise en route d’un traitement adapté.
de rares cas d’hypertonie oculaire ont été rapportés avec les corticoïdes administrés par voie nasale.

effets systémiques :
le risque d’effets systémiques lié au propionate de fluticasone administré par voie nasale n’est pas exclu. le retentissement clinique, notamment à long terme, n’est pas établi.
le risque d’insuffisance corticotrope latente après administration prolongée devra ainsi être considéré en cas d’infection intercurrente, d’accident ou d’intervention chirurgicale.

pharmacodynamie

le propionate de fluticasone possède une activité antiinflammatoire puissante. la biodisponibilité orale est voi¬sine de o. après administration de 200 µg /jour de propionate de fluticasone par voie nasale pendant 4 jours chez 12 volontaires sains, il n’a pas été mis en évidence de changement significatif du cortisol sérique (aire sous la courbe sur 24 heures) par rapport au placebo (ratio 1,01 ; 90 % cl 0,91,14). après administration de 2400 µg (800 µg 3 fois par jour) de fluticasone par voie nasale sous forme pressurisée pendant 4 jours chez 12 volontaires sains, a été observée une diminution significative des aires sous la courbe du cortisol plasmatique d’environ 25 % par rapport au placebo, accompagnée d’une diminution significative du cortisol urinaire.

pharmacocinetique

après administration orale, 95 % de la dose est excrétée par les fèces, 70 % sous forme inchangée et 20 % sous forme du métabolite principal.
après administration intraveineuse, la clairance plasmatique est rapide, évoquant un très fort effet de premier passage hépatique.
la demivie plasmatique est approximativement de trois heures.
le volume de distribution est approximativement de 260 litres.
le propionate de fluticasone a très peu ou pas d’effet freinateur sur l’axe hypothalamohypophysosurrénalien après administration orale, intranasale ou topique.

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